les raies

Un poisson abordable et délicieux

La raie est un proche cousin du requin, membre de la famille des poissons cartilagineux. Elle n’a donc pas d’arêtes contrairement aux poissons osseux, ce qui constitue un certain avantage pour ceux qui les craignent…

Raie, radiée, circulaire, fleurie, douce, mêlée, brunette, lisse, bouclée…. On compte une douzaine d’espèces de raies dans nos eaux, et il est vrai qu’il est souvent difficile de s’y retrouver… Pour les curieux, on trouve de très bonnes fiches d’identification sur internet :

http://www.normandiefraicheurmer.fr/la-peche-en-normandie/entry-616-raies.html

Pêche et écologie

Les ligneurs ne ciblent pas les raies qui constituent ce qu’on appelle une prise accessoire.

Les difficultés d’identification des différentes espèces de raies et le manque de précision des données recueillies durant une longue période n’ont pas favorisé un suivi scientifique précis.

Deux espèces de raies ont été largement surpêchées et sont considérées comme effondrées… le pocheteau gris (Dipturus batis) et la raie blanche (Rostroraja alba).

Les raies ont une croissance et une maturité sexuelle relativement longue et tardive (autour de 10 ans) et une faible fécondité, ce qui les rend particulièrement vulnérable à la surpêche. Un certain nombre d’entre elles sont protégées, et leur pêche est interdite. Les stocks d’espèces telles que la raie bouclée, la raie douce se portent relativement bien. La raie brunette quant à elle est soumise à des quotas de pêche drastique et bénéficie, d’après les observations de nos pêcheurs, d’une certaine abondance depuis plusieurs années.

Le conseil du cuisinier

La raie se prête à de nombreuses cuissons : au court-bouillon, au four ou à la poêle ou la plancha. Choisissez des morceaux épais, qui proviendront d’individus adultes s’étant reproduits plusieurs fois. La peau doit encore être couverte de mucus, signe de la fraîcheur de la raie.