les mulets
Des poissons méconnus à la chair fine
Bien que le mulet ne soit quasiment jamais capturé par nos ligneurs, et pour cause, c’est principalement un herbivore, c’est un poisson très abondant, abordable et délicieux, et en consommer permet de diversifier notre panier halieutique et d’alléger la pression sur les espèces les plus recherchées.
Les mulets partagent le même sort que les raies, c’est à dire que l’on compte de nombreuses espèces qu’on fourre toutes dans un seul et même panier!
Il y a effectivement de très nombreuses espèces de mulets à travers les océans (près d’une centaine), et on en compte au moins 6 sur les façades Atlantique et Méditerranée :
- le mulet lippu
- le mulet doré
- le mulet à grosse tête
- le mulet porc
- le mulet sauteur
- le mulet labéon
Parmi toutes ces espèces, les quatre premières sont largement présentes dans les eaux bretonnes. Si le mulet lippu a une chair au goût assez fort, ce n’est pas le cas des mulets doré, porc et à grosse tête qui ont une chair fine qui se prête bien à tout type de cuisson : court-bouillon, poêlé ou au four.
Nom latin :
- le mulet lippu (chelon labrosus)
- le mulet doré (liza aurata)
- le mulet à grosse tête (mugil cephalus)
- le mulet porc (chelon ramada)
- le mulet sauteur (Chelon saliens)
- le mulet labéon (Oedalechilus labeo)
Classe : Actinoperygiens
Ordre : Mugiformes
Famille : Mugilidae
Autres dénominations de vente admises :
Taille maximale :
Taille commune :
Taille minimale commerciale : sans
Les mulets ont un régime majoritairement herbivore, broutant les algues sur la roche mais ne dédaignent pas quelques vers eb fouillant la vase ou quelques alevins de poissons.
La plupart d’entre eux apprécient les eaux saumâtres et douces et sont très présents dans les lagunes, étangs et remontent les cours d’eau.
Certaines espèces comme le mulet à grosse tête forment des bancs immenses avant la reproduction, c’est alors un spectacle magnifique que de voir des milliers de ces poissons argentés nager de manière quasi synchronisée.
Chaque femelle peut pondre des centaines de milliers d’oeufs, dont les alevins rejoindront vite les zones côtières et les estuaires, riches en zooplancton et aux eaux chaudes, favorables à leur développement.