Belle-île

Avec un nom  pareil, on a une réputation à défendre, et l’île le fait bien. Tout en contraste, l’île offre aux yeux du promeneur ravi un ensemble de somptueux paysages : falaises déchiquetées, grottes marines, criques baignées d’une eau limpide, rias et ports naturels que la main de l’homme a seulement effleuré, le tout dégage une impression de pureté originelle.

L’île est grande et quatre communes, pas moins, se partagent son territoire : Bangor qui domine la côte sauvage, Locmaria à la petite église chargée de légendes, Sauzon, adorable petit port et Le Palais, la capitale avec son grand port.

Les pêcheurs sont encore nombreux sur l’île, et ils profitent largement des générosités de l’Océan, dans cette zone de transition entre les courants impétueux de la Pointe de Bretagne et les eaux plus calme du Golfe de Gascogne.

Pointe des Poulains, bouée des Esclassiers, banc des Chambres, les hauts fonds ne manquent pas où abondent bars et dorades alors que plus au large ce sont les beaux lieux jaunes qui attendent les pêcheurs.

Les pêcheurs de Quiberon, La Turballe ou Hoedic n’hésitent pas à pousser leur navigation jusqu’aux abords de l’île pour profiter des opportunités saisonnières, et il n’est pas rare de voir alors de nombreux ligneurs se partager les eaux en bonne intelligence, qui au mouillage à la pointe des Poulains, qui en dérive ou en pêche à la traîne à quelques encablures du rivage.

La zone de pêche en chiffres

km de long
km de large
km de côte
bourgs