Sein

Posée au raz des flots, exposée aux vents marins et aux grandes houles de l’Atlantique, l’île semble tout faire pour résister aux ass aux de la mer : ici un muret, là une digue ou un môle, les îliens ont de longue date engagé un travail titanesque. Pas de trace de béton, non plus que de pontons ou de lignes de mouillage. L’île est restée telle que les premiers «continentaux » l’ont découverte au début du siècle.

L’habitat y est groupé, et les ruelles sont si étroites que deux carrioles ne peuvent s’y croiser de front. Inutile de parler de voiture, elles sont absentes de l’île.

De part et d’autres du village s’étirent murets, pelouses littorales et cordons de galets. La flore et la faune y sont un ravissement, et plus d’un vacancier s’est laissé prendre à ces charmes, revenant année après année sur ce lopin de terre soustrait comme par magie à l’appétit des océans.

Au cœur d’un havre naturel s’étend le port de pêche. Une jetée et deux cales permettant d’accoster à pleine mer, un plan d’eau protégé des vents dominants, il n’en faut pas plus pour que quelques ligneurs pratiquent l’île à l’année. Le port sert aussi de refuge, le temps d’une brève escale, aux ligneurs du Raz de Sein qui aiment à s’y retrouver le temps d’une étale, ou pour parer un grain.

La zone de pêche en chiffres

km de long
km de large
km²
bourg