De la Turballe à Saint-Nazaire

Nous touchons ici à la limite de l’aire de répartition des ligneurs bretons… au sens historique du terme bien sûr. Le fait est que de la Turballe à Saint-Nazaire, en passant par la magnifique ville de Piriac et l’authentique port du Croisic, les racines sont bretonnes. De nombreuses travailleuses originaires du Pays Bigouden ont « émigré » pour travailler dans les conserveries du temps de l’âge d’or de la pêche sardinière.

Les eaux de la Presqu’île de Guérande sont certes moins limpides que celles des Glénan, mais elles bénéficient directement des apports de la Loire, nutriments qui se diffusent par un long panache sur l’ensemble de la zone, attirant poissons fourrages tels que la sardine ou l’anchois, et donc leurs prédateurs que recherchent nos ligneurs turballais et croisicais.

Si le bar est l’espèce phare, les ligneurs diversifient également volontiers leurs captures en recherchant soit le lieu jaune, le merlu ou le merlan, et le congre en hiver. La proximité de la Loire a fait depuis fort longtemps de ces ports des hauts lieux de la pêche de la civelle, que les navires recherchent à l’embouchure de l’estuaire.

La zone de pêche en chiffres

km de long
km de large
ports
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