Le maquereau

Il est malheureux en boîte et sa chair savoureuse y perd toute sa saveur… alors qu’un tataki révèlera sa vraie nature : fondante et iodée !

Leur mode de vie :

Il partage avec ses cousins toutes les caractéristiques des poissons pélagiques. Sans vessie natatoire, il est obligé de nager en permanence. Au comportement grégaire, il peut former des bancs de quelques individus à plusieurs milliers. C’est un prédateur qui se nourrit de petits poissons pélagiques (sprats, anchois, sardines). Son aire de répartition est extrêmement large, couvrant l’ensemble de l’Atlantique Nord ainsi que la mer Méditerranée et la mer Noire. Il alterne les périodes au large (plutôt en hiver) et des passages dans des zones côtières en été.

Reproduction :

Le maquereau se reproduit à partir de l’âge de 3 ans pour une taille d’environ 30 cm. Sa période de reproduction s’étend d’avril à juin, sur des zones de frayères. La gestion de sa pêche est une affaire particulièrement complexe. Il se trouve en effet à cheval entre plusieurs pays, tels que l’Islande, la Norvège et bien sûr l’Union Européenne, qui doivent s’entendre pour se répartir les quotas de pêche. Ses populations sont très importantes, de l’ordre de plusieurs millions de tonnes, mais les quantités capturées sont également très importantes. Par exemple, il en a été capturé environ 830 000 tonnes en 2019 dans l’Atlantique Nord-Est.