Dans cette technique, une ligne principale, souvent longue et robuste, est équipée de plusieurs hameçons répartis sur toute sa longueur, chacun étant appâté avec soin. La palangre verticale est ensuite immergée dans des zones stratégiques où les prédateurs sont susceptibles de se nourrir en profondeur, généralement près des reliefs sous-marins.
Le pêcheur doit faire preuve d’une grande habileté pour maintenir la ligne tendue et réactive, tout en étant attentif aux variations de tension qui signalent une prise. Le contrôle est primordial, car il faut éviter que la ligne ne s’emmêle dans les fonds ou ne s’accroche à des obstacles sous-marins.
Le bateau, quant à lui, dérive doucement au gré des vents et des courants, et il est essentiel de se repositionner régulièrement afin de rester dans les zones propices. Ces emplacements, souvent découverts après des années de pratique, sont de véritables trésors pour le pêcheur aguerri.
Comme pour d’autres techniques, les pêcheurs expérimentés développent des astuces transmises de génération en génération, qu’il s’agisse de la disposition particulière des appâts sur les hameçons ou de l’utilisation de leurres subtils pour maximiser les chances de capture.
Créée en 1993, notre association regroupe des marins bretons engagés dans la pêche à la ligne, en promouvant un label de qualité pour le bar sauvage et en défendant les ressources marines ainsi qu’un environnement durable.
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