Variante de la palangre de fond, cette technique permet au pêcheur de prospecter des secteurs autrement inaccessibles.
Premier cas de figure : le poisson se tient sur des fonds rocheux accidentés, ou parcourus de courants soutenus.
Les hameçons d’une palangre de fond seraient rapidement crochetés dans les replis de roches ou dans les laminaires. En plaçant habilement flotteurs et contrepoids tout au long de la palangre, le pêcheur va permettre à son gréement d’épouser les configurations du terrain, sans jamais que les hameçons ne touchent le fond. Sinon gare à la casse !
Deuxième cas de figure : le poisson « flotte ». C’est la configuration typique des belles journées
d’été et du début d’automne. Bercé lui aussi sans doute par la douceur du moment, le poisson se laisse aller à l’indolence. Délaissant les fonds rocheux, il aime à se laisser porter entre deux eaux, dans les couches superficielles exposées à l’intense rayonnement solaire. La palangre sera alors posée à une ou deux brasses sous la surface, suspendue en quelques sortes à des flotteurs tous les 20 ou 30 mètres.
Dans les deux cas, la qualité de l’appât sera déterminante, et inutile en l’occurrence d’espérer tromper un poisson avec des leurres synthétiques : crabe vert ou crabe pélagique seront les appâts privilégiés.
Créée en 1993, notre association regroupe des marins bretons engagés dans la pêche à la ligne, en promouvant un label de qualité pour le bar sauvage et en défendant les ressources marines ainsi qu’un environnement durable.
Recevez les dernières nouvelles de l’association en vous inscrivant sur ce formulaire