La traîne de fond est particulièrement utilisée pour capturer les lieus jaunes, et notamment les plus beaux specimens. La ligne est constituée d’une maîtresse d’assez forte section, souvent en tresse. Cette ligne maîtresse porte dans sa partie terminale un plomb qui peut atteindre 6 kg dans les conditions les plus extrêmes, quand les fonds sont importants. Légèrement au dessus du plomb est montée en dérivation une ligne fine qui s’étire sur plusieurs mètres. Constituée d’un fil fin en nylon, elle porte, sur de courtes dérivations, un ensemble de leurres espacés chacun de une ou deux brasses.
Le bateau reste en mouvement, et le pêcheur cale son régime moteur de façon à garder une vitesse de 2 à 3 nœuds. Il faut « garder le contact » avec le fond, et régulièrement laisser filer le plomb jusqu’au fond, pour ne reprendre de fil que le nécessaire pour parer au risque de croche.
Technique ancestrale, la seule concession au modernisme est un vire-lignes hydraulique ou électrique qui limite considérablement l’effort au virage de la ligne maîtresse. Arrivé à la ligne fine, le pêcheur reprend la main et remonte les poissons, dont certains atteignent les dix kilos, un à un à la force du poignet.
Créée en 1993, notre association regroupe des marins bretons engagés dans la pêche à la ligne, en promouvant un label de qualité pour le bar sauvage et en défendant les ressources marines ainsi qu’un environnement durable.
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